A L'OMBRE D'UNE VIE



A l’ombre d’une vie -    CADEAU  DANGER 


Ne crains rien, je saurai te garder
Cette place que mon cœur t’a donnée.
C’est vrai que je sens en moi déjà
ce cœur étranger qui bat, qui bat ;
cette vie qui n’est qu’à sa source
et qui se la coule douce, douce ;
ce beau cadeau que tu m’as offert ;
qui n’est encore que mystère ;
mais qui déjà occupe ma vie
Et me cause tant de soucis.
Parfois tu me crois loin très loin,
pourtant je suis bien
entre ce petit être et toi,
mais surtout au creux de Tes bras.
La plus grande place
tout au fond de mon cœur,
c’est avec ton habituelle audace
Et ta stupide pudeur
Que tu as appris à l’occuper
Mon tendre bien-aimé.
Mais il y a cet enfant
Qui se fraie un chemin,
Qui sera tout autant,
Ton amour et le mien.
Il déchire mon âme
Pour mieux la posséder.
Il faut que tout s’enflamme
Pour enfin ma chaîne briser.



                                   MARYLÈNE

                                                                                 Recueil original       1982

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www.copyrightdepot.com/rep79/00039171.htm




A l’ombre d’une vie -    CŒUR  DÉSERT


            Mon cœur est une île mouvante et déserte
dont même le curieux et rageur goéland
évite non sans soin la subite tempête
de crainte que ne l’emporte le vent.


            L’être le plus primitif ne saurai
y survivre conscient plus d’une heure
sans se sentir englouti, écrasé, dévoré
comme l’esclave l’est sous son labeur.


            Mon cœur s’est endurci aux côtes de la misère,
il est plus rude que ne sait l’être la pierre,
plus vagabond que la vague et son couteau.


            Mon cœur est la geôle de la haine et de l’amour,
Il se nourrit d’âmes frêles et sans recours,
qu’il mène patiemment jusqu’à son berceau.


                                               MARYLÈNE


                                                                                Recueil original        1982

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A l’ombre d’une vie -   IMPATIENCE


  Encore deux longs mois et tu verras le jour,
petit être insoumis, objet de mon amour.
Mon ventre est rond et tu manques de place.
Tu me combles de coups de pieds, quelle audace !



  Bientôt tout près de moi, tu joueras petite fille,
je t’imagine menue, câline, tranquille,
avec des joues rondes et roses, tu seras si jolie.
Ta peau de satin jouera une symphonie.



  Marrons, bleus ou verts, tes yeux seront des miroirs,
ceux où se reflèteront l’amour et l’espoir.
Deux mois, c’est trop, je me languis d’impatience.
Je nourris l’envie folle de sentir ta présence.



  Arrive, que je te couvre de milliers de caresses,
que je disperse enfin mon trop plein de tendresse.
Viens donc, hâtes-toi, oh fruit de mon sang,
de rejoindre bien vite ton impatiente maman.



                                                  MARYLÈNE

                   

                                                                         Recueil Original     1982


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A l’ombre d’une vie -           L’ATTENTE


           Mon cœur triste pleure, pleure,

lorsque tu es loin de mon chagrin.

et se gonfle d’un grand bonheur

lorsque ton pas me revient enfin.



            Viens, assieds-toi tout près de moi,

soupires fort et étreins-moi.

Redis-moi tous ces mots caressants.

Serres-moi comme une enfant.



            Confies-toi à celle qui t’aime.

Retiens que de cette mésaventure

ne subsistera qu’un doux poème

qui nous servira de couverture.



            Souvent nous le relirons

quand des vieillards nous serons.

Sans doute la vie paraîtra plus douce

car ensemble nous aurons lutté.



            C’est toujours à la même source

que nous irons nous abreuver.

Il n’est rien qui saura briser

Cet amour qui nos cœurs a lié.



            Et s’il faut qu’il reste secret,

c’est dans nos cœurs qu’il grandira.

mais nul ne saura l’entraver,

car à toute épreuve il résistera.



                                               MARYLÈNE
                                                                                 Recueil original    1981
                                                                                               



                                                                    

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A l’ombre d’une vie -    L’HEUREUX  EVENEMENT



Oh toi, année triste qui t’en va,

emporte dans ton bagage là-bas

toutes ces mauvaises gens

qui ne savent que faire semblant.

Toi dont la vie se termine,

emporte de grâce, cette vermine.

Lorsque janvier te au monde,

détruits tout ce qui est immonde.
Apprend moi tout ce qui est nouveau
car je t’offrirai un beau cadeau
pour embellir ton long mois d’août,
une fille sans aucun doute.
Trace déjà ce qui sera son destin,
aujourd’hui, sans attendre demain.
Le temps restera remettra pour rectifier
les détails qui paraitront tristounets.
Prépare-lui une vie pleine de joie,
et père et mère toujours unis,
qui sauront lui démontrer
le théorème du verbe aimer.



                                                   MARYLÈNE
   
                                                                                     Recueil original      1981
 




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A l’ombre d’une vie -     MA  SOURCE



            Oh mon doux et tendre Amour,

Tu es pour moi le petit jour,

Le soleil éblouissant de ma vie,

Ma montagne, ma source, ma prairie.



            Lorsque ta douce main me parcoure,

Que tes phalanges œuvrent à mon secours,

Tu mets en ébullition mon sang

Tu fais vibrer ma peau qui se détend.



            Le son de ta voix en moi résonne,

Ne devient jamais monotone.

Elle sait parfaitement raviver mon ardeur

Et à en éclater, fait gonfler mon cœur.



            Tu me fais brûler de frénésie,

Et en moi jaillit soudain la poésie.

Tes yeux me bercent, me transpercent

D’une interminable caresse.



            Sur ma peau, tes baisers se gravent,

Comme coquillage sur une épave.

Je n’ose mesurer mon émoi

Lorsque je me blottis contre toi.








                                                  MARYLÈNE



                                                                                    Recueil original   1981

  



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 A l’ombre d’une vie -  TROP  MIEUX  POUR  MOI






  Tu étais si fier, grand, fort, doux et gentil

Que très longtemps je n’osais guère te prier

De prendre et conserver cette petite fille

Dans l’abîme profond de l’immensité.



  Peux-tu comprendre combien je t’aime

Et pourquoi tant d’ardeur ? C’est mon sort !

Ta voix si claire, trop sûre, tant sereine,

Mon cœur malade et brisé, réchauffe encore.



  Ton regard m’imprègne, vif et impétueux,

De part en part mon corps transperce,

Lorsque sur la douce quiétude de tes yeux

Tes paupières lourdement se baissent.



  Comme un enfant je joue de tes mains

Et mordille tes lèvres humides de fièvre.

J’aurai bien trop de peine et de chagrin

Si un jour hélas je venais à te perdre.



Tu sais si bien faire vibrer à éclater

Mes entrailles de trop de plaisirs endolories,

Lorsque dans tes bras fermes et trapus serrée,

Tu me berce, câline, tendrement chéri.



  Puis dénuée de forces, je tombe de fatigue

Après une belle longue nuit d’amour,

Dans la clarté naissante du petit jour

Où, bonne surprise ! Je m’aperçois soudain



  Que dans tes bras tu me blottis encore.

Je voudrais que jamais ne vienne demain,

Ne plus voir pointer l’aurore,

Que longtemps dure le bonheur de l’amour.







                                                      MARYLÈNE



                                                                                Recueil original  1981

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A l’ombre d’une vie -  UN ENFANT DE TOI





            Quand te décideras-tu enfin

À me faire un bébé, menu, câlin ?

Le doux reflet de ton image,

À la fois gai et sauvage.



            Un enfant que tu berceras

Parfois en pensant à moi.

Un enfant avec ton sourire,

Qui ne cesse de m’éblouir.



            Un enfant qui grandira

Dans l’amour qu’on lui doit,

Qui fera surtout le lien

Entre hier et demain.



            Une fillette aux grands yeux noirs ou verts,

Et à la peau de lumière,

Aux pommettes rondes et roses,

Et dont les paupières closes.



            Sauront toujours nous émouvoir,

Lorsque nous broierons du noir.

N’attends pas trop longtemps,

Offres moi un petit enfant.







                                                     MARYLÈNE





                                                                                Recueil original  1981

 

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A l’ombre d’une vie – DEVIENS MERLIN

 

        
    Chante-moi donc une chanson
où alors écris-moi un doux poème.
Bâtis-moi une jolie maison
qui me parle comme tu m’aimes.



            Avec un grand jardin fleuri
aux mille couleurs et parfums
où nous passerons notre courte vie
soudés par le cœur et les mains.



            Un gai jardin où nos enfants
pétilleront de joie de vivre,
où ils grandiront, criant, jouant,
et s’épanouiront de bonheur ivres.



            Dessine-moi le moi Amour,
explique-moi le mot Caresse,
épelle-moi le mot Toujours
et couvre-moi de ta Tendresse.



            Dis-moi ce qu’est un Baiser.
Redis-le moi très longtemps,
ainsi que le verbe Aimer,
ce jusqu’à l fin des temps.



                                                                                  MARYLÈNE


                                        Recueil Original    1982

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A l’ombre d’une vie – L’ENIGME


    Cette étincelle qui embrase demeure pour tous un mystère
que chacun s’extasie à définir et narrer à sa manière.
  Trop longtemps je m’efforce de maintenir clos mes yeux
afin d’incruster le chaud parcours de ta main
qui vient d’effaroucher l’ordre parfait de mes cheveux,
glisse le long de mon cou pour faire halte sur mon sein.

  Tu m’agrippe brusquement tel un précieux butin
et m’enveloppe si fort qu’à peine j’ose respirer.
  J’imagine mon corps inerte être ton jouet, ton pantin,
mon esprit se brouille, foule un espace impalpable et léger.
Comme une brise, ton souffle effleure ma peau en délire.
Je m’abandonne sans pudeur aux œuvres de tes doigts.

  Tes gestes trop précis m’arrachent de longs soupirs.
La chaleur humide de tes lèvres me brûle ça et là.
  Un cruel frisson me parcoures et rougis mes joues.
Mon sang cramoisi s’enflamme, je vibre de partout.
Ton baiser s’en vient mourir d’une douce agonie
à la source de ma prairie offerte à l’infini.
  Par des gestes sûrs, tu me dévores tout ton saoul.
Ta langue trop curieuse cherche un trésor caché,
 le trouve, le possède, je m’épanouis avec la houle,
au fond de ta gorge se répand la liqueur parfumée.
Tu goûtes avidement tandis que se tortille mon corps.
Je jouis, de plaisir me meurs, quel merveilleux sort.
  Au creux de mes reins, le volcan s’est réveillé.
Ta caresse experte à souhait a su le réveiller.
  Enfin, une feuille de rose épanouie sur un œillet,
mes entrailles réticentes se révoltent à satiété.
La joie, le comble d’un ultime acte désespéré et fou
qui laisse les membres inertes et mous.
Des corps entrelacés se confondent, plus de raison.
Des visages blêmes et laiteux, comblés de satisfaction.


                                             MARYLÈNE                                      

                                                                                       Recueil Original   1983

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A l’ombre d’une vie – LA POÉSIE DÉLIRE

 

Lorsque mon cœur parle, tout un chacun demeure de glace.
  Lorsque mon cœur se tait, se lasse,
    c’est mon âme qui soudain exprime
      toute la profondeur de sa déprime.
        Lorsqu’à sont tour mon âme n’a plus rien à dire,
          c’est tout entier que mon corps délire.

Lorsque tu parles oh mon corps,
  tout s’embrase alentour.
    Dis-le jusqu’à la mort
      ton poème mon troubadour.
        Mon être s’enflamme tout entier
          et à l’infini clame sa liberté.

Écoutez mon corps fou qui délire.
  Écoutez mon cœur malade qui expire
    sa joie et son émoi,
      son amour sans détours,
        sa haine et sa peine
          sa détresse et sa tendresse.

Toi qui lis et mes maux et mes phrases,
  qu’en ce jour avec toi je partage,
    regarde bien entre les lignes
      cherche l’infiniment petit signe.
        Car là se cache la vérité,
          dans son immense grandeur et sa folle fierté.


                                                                             MARYLÈNE
                           
                              
                                                  Recueil Original   1983
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A l’ombre d’une vie – LE CHATIMENT

   Enfant du divorce, ton âme ensevelie
est arrachée palpitante par ce profane qui te trahi.
  Tu n’appartiens à personne sur cette terre impure
en expiation de ses infâmes et jalouses pourritures.
Ton long soupir chargé d’une frêle tristesse,
tel un animal vaincu hurle sa détresse.

  Ton œil pâle et muet caresse les regards,
se résigne à s’éteindre sans un geste de désespoir.
  Tu souffres ton supplice d’une innocente ferveur.
A l’injustice qui t’afflige se mêlent mes sombres pleurs.
Tu demeures l’éternel, l’inconsolable martyre
de deux être qui se haïssent, se déchirent.

  Que l’indulgence enveloppe de son écho fiévreux,
ton infernal destin docile et miséreux.
  Ton ouï guettait furtivement la porte entr’ouverte.
Une froide angoisse pénétrait ton âme offerte.
Pauvre petit être, instrument des misérables
qui se jettent au visage leurs regrets minables.

  Avec soin il farde la lame rougie qui te transperce
tandis que ton regard avide paisiblement le berce.
  Il t’étrique dans sa laide joie malveillante.
Ton châtiment te mord, t’embrasse, te confond,
Dans le douloureux secret où hélas je me morfonds.
   
                                                                          
                                                     MARYLÈNE                                   
                               


         
                                    Recueil Original     1984

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A l’ombre d’une vie – MA MÈRE


 

  Toi qui pour m’avoir enfantée
me demande un salaire,
Peux-tu être ma mère ?
Ton cœur est un rocher.



  J’ai mendié des caresses
que tu m’as refusées.
Ne sais-tu point aimer ?
Ignores-tu la tendresse ?



  Je t’ai dis bien souvent,
lorsque j’étais enfant,
que tu es la plus belle.



  Et c’est ‘âme meurtrie
de voir ton front aigri
que j’implore le ciel.





                                    MARYLÈNE
                 


                                             Recueil Original     1983

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A l’ombre d’une vie – MA RICHESSE

  Ma richesse c’est le désir constant qui plane tel un arôme,
c’est l’émoi de l’ivresse dont tu me fais aumône,
c’est mon ventre incendié par de secrètes chaleurs,
mon œil voilé et mes sens révulsés par d’hostiles impudeurs.

  Ma richesse éternelle est ma fleur ravagée et noyée
par la violence de chaque ras de marrée
et la tourmente infernale que soudain tu provoques
de ton regard illuminé, tes spasmes et ton air baroque.

  Ma richesse c’est on corps à l’agonie
qui redemande sans cesse ces départs vers l’oubli
et se soulage volontiers par chaque nouveau voyage.

  Ma richesse est mes désirs et mes plaisirs,
mes pensées obscènes que d’heureux fous admirent
et que les gens pudiques lient d’épais cordages.
    



                                                                                    MARYLÈNE                                   


                
                 Recueil Original    1984
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A l’ombre d’une vie -   PRÉFACE





            Tu dois savoir avant de te plonger dans cette lecture,

Que ceci est le linceul qui a su absorber le flot de mon désespoir.

Tu dois savoir que celle qui a imaginé ces vers parfois durs

N’est plus un être à part entière et comme d’un dévidoir

S’est déroulé le fil de son bonheur pour se ranger impunément

Au fond d’un dossier dans la froideur d’un palais de justice.



            Le sourire que mon visage arbore machinalement

N’est que le masque sordide emprunté au mensonge et au vice.

Je ne suis plus capable que d’un amour froid et superficiel,

Je ne me souviens plus de cette communion totale.

De l’harmonie entre ciel et terre ainsi que de l’animal,

Car l’homme mesquin et perfectionniste est de tous le plus cruel.



            Lorsque tu me liras, tu me jugeras sans nul doute.

Je suis bien une écorchée vive et tu n’auras pas vraiment tort.

Sans regret ni complaisance, j’ai souvent  côtoyé la mort.

Passion et haine furent mes compagnons de route.

J’ai frôlé les limites d’une inéluctable folie.

J’ai souvent dépassé les limites brûlantes de la vie.



            Cette plaie béante qui déchire et fait déborder mon cœur

Ne saura jamais cicatriser, jamais, oh grand jamais.

Elle est le souvenir terrible d’une gageure.

D’autant qu’à l’entretenir ainsi boursouflée, je me plais.



            Au profond de mers de mes yeux, comme d’une gargouille,

S’écoule l’eau tiède et salée et mon regard se brouille.

Chaque fois que je permets à l‘homme de trahir mon secret,

Celui qui sans demi mesure me torture dans l’ombre des années.





                                                           MARYLÈNE





                                                       Recueil original  1982





           



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A l’ombre d’une vie – PROUESSE D’AUTOMNE


 

  La verdeur de tes cinquante années sonnantes
ne craint pas de sa haute et noble posture
la jeunesse et a fraîcheur désarmantes
la vile nonchalance et la désinvolture.



  La blancheur de tes tempes provocantes
lascivement se frotte à mon curieux regard
éveille une flamme de désir flamboyante
au fond de mon cœur encore ignare.



  Tu réponds à un goût déjà bien lointain
et répands largement un fumet de festin
autour de ma bêtise profonde et souveraine.



  Tu intrigues sans répit mon âme trop docile
de ton regard silencieusement subtile.
Tu attises à la fois mon amour et ma haine.







                                                                                         MARYLÈNE
                   


                                         Recueil Original   1983


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A l’ombre d’une vie – TOI QUI CHASSE

 

            Comme ce doux rêve que le vent chasse,
qui vers l’horizon s’envole puis s’enfuit,
admire l’agile gazelle qui se prélasse
et de grâce, fais-lui don de sa vie.

            Si toutefois la folle envie te prend
et qu’à tes pieds se pose son destin,
laisse-lui encore un bref moment
afin de brouter son dernier brin.

            Si elle est belle et pleine de grâce,
comme l’étoile qui luit la nuit,
elle possèdera alors tant d’audace
qu’elle t’observera sans bruit.

            Si loin dans le bois tu l’entends,
ne te fais surtout nul souci,
car elle cherche la mort qui l’attend
cachée dans le canon de ton fusil.

            Si soudain elle te parait lasse,
lorsqu’avec lenteur pointe le matin,
que son œil clair et franc t’agace,
c’est que sa vie est dans tes mains.

            Alors avant d’enfin l’achever,
songe un ultime instant,
à celle qui est ta bien-aimée
et qui saura le rester longtemps.



                                              

                                                                                              MARYLÈNE


                               Recueil Original   1983

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A l'ombre d'une vie   CLARA   


C’était hier, un doux ange a vu le jour,
un ange d’amour à la frimousse de velours.
Clara, de ton sourire jaillit le charme,
la plus aiguisée de tes nombreuses armes.
Ton petit corps en éveil soudain s’épanouit,
donne naissance à une impétueuse gazelle.
Petite fille, tu étais douce et si belle,
te voilà devenir de toutes la plus jolie.
Dans  la profondeur de ton perçant regard
se mire l’oiseau, se baigne l’hirondelle.
Si vifs et espiègles, de braise tes grands yeux
te racontent l’histoire dans ton innocent sommeil ;
Celle d’une mamy qui se morfond de toi
lorsque la distance nous éloigne encore.
Lorsque la vie sans pitié fait hélas sa loi.
L’histoire sans fin d’une mamy qui t’adore.

           
                                                                      
                                                                                      
                                                  MARYLÈNE

                                   Recueil Original   août 2011


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