A l’ombre d’une vie - CADEAU
DANGER
Ne crains rien,
je saurai te garder
Cette place que
mon cœur t’a donnée.
C’est vrai que
je sens en moi déjà
ce cœur
étranger qui bat, qui bat ;
cette vie qui
n’est qu’à sa source
et qui se la
coule douce, douce ;
ce
beau cadeau que tu m’as offert ;
qui n’est
encore que mystère ;
mais qui déjà
occupe ma vie
Et me cause
tant de soucis.
Parfois tu me
crois loin très loin,
pourtant je
suis bien
entre ce petit
être et toi,
mais surtout au
creux de Tes bras.
La plus grande
place
tout au fond de
mon cœur,
c’est avec ton
habituelle audace
Et ta stupide
pudeur
Que tu as
appris à l’occuper
Mon tendre
bien-aimé.
Mais il y a cet
enfant
Qui se fraie un
chemin,
Qui sera tout
autant,
Ton amour et le
mien.
Il déchire mon
âme
Pour mieux la
posséder.
Il faut que
tout s’enflamme
Pour enfin ma
chaîne briser.
MARYLÈNE
Recueil
original 1982
www.copyrightdepot.com/rep79/00039171.htm
Recueil original 1982
Encore deux longs mois et tu verras le jour,
petit être insoumis, objet de mon amour.
Mon ventre est rond et tu manques de place.
Tu me combles de coups de pieds, quelle audace !
A l’ombre d’une vie - CŒUR DÉSERT
Mon cœur est une île mouvante et
déserte
dont même le
curieux et rageur goéland
évite non sans
soin la subite tempête
de crainte que
ne l’emporte le vent.
L’être le plus primitif ne saurai
y survivre
conscient plus d’une heure
sans se sentir
englouti, écrasé, dévoré
comme l’esclave
l’est sous son labeur.
Mon cœur s’est endurci aux côtes de
la misère,
il est plus
rude que ne sait l’être la pierre,
plus vagabond
que la vague et son couteau.
Mon cœur est la geôle de la haine et
de l’amour,
Il se nourrit
d’âmes frêles et sans recours,
qu’il mène
patiemment jusqu’à son berceau.
MARYLÈNE
Recueil original 1982
A
l’ombre d’une vie - IMPATIENCE
Encore deux longs mois et tu verras le jour,
petit être insoumis, objet de mon amour.
Mon ventre est rond et tu manques de place.
Tu me combles de coups de pieds, quelle audace !
Bientôt tout près
de moi, tu joueras petite fille,
je t’imagine menue, câline, tranquille,
avec des joues rondes et roses, tu seras si jolie.
Ta peau de satin jouera une symphonie.
je t’imagine menue, câline, tranquille,
avec des joues rondes et roses, tu seras si jolie.
Ta peau de satin jouera une symphonie.
Marrons, bleus ou
verts, tes yeux seront des miroirs,
ceux où se reflèteront l’amour et l’espoir.
Deux mois, c’est trop, je me languis d’impatience.
Je nourris l’envie folle de sentir ta présence.
ceux où se reflèteront l’amour et l’espoir.
Deux mois, c’est trop, je me languis d’impatience.
Je nourris l’envie folle de sentir ta présence.
Arrive, que je te
couvre de milliers de caresses,
que je disperse enfin mon trop plein de tendresse.
Viens donc, hâtes-toi, oh fruit de mon sang,
de rejoindre bien vite ton impatiente maman.
que je disperse enfin mon trop plein de tendresse.
Viens donc, hâtes-toi, oh fruit de mon sang,
de rejoindre bien vite ton impatiente maman.
MARYLÈNE
Recueil Original 1982
La
reproduction de cette œuvre est STRICTEMENT INTERDITE.
www.copyrightdepot.com/rep79/00039171.htm
A l’ombre d’une vie - L’ATTENTE
Mon cœur triste pleure, pleure,
lorsque tu es loin de mon chagrin.
Recueil Original août 2011
A l’ombre d’une vie - L’ATTENTE
lorsque tu es loin de mon chagrin.
et se gonfle
d’un grand bonheur
lorsque ton pas
me revient enfin.
Viens, assieds-toi tout près de moi,
soupires fort
et étreins-moi.
Redis-moi tous ces
mots caressants.
Serres-moi
comme une enfant.
Confies-toi à celle qui t’aime.
Retiens que de
cette mésaventure
ne subsistera
qu’un doux poème
qui nous
servira de couverture.
Souvent nous le relirons
quand des vieillards
nous serons.
Sans doute la vie
paraîtra plus douce
car ensemble
nous aurons lutté.
C’est toujours à la même source
que nous irons
nous abreuver.
Il n’est rien
qui saura briser
Cet amour qui
nos cœurs a lié.
Et s’il faut qu’il reste secret,
c’est dans nos
cœurs qu’il grandira.
mais nul ne
saura l’entraver,
car à toute
épreuve il résistera.
MARYLÈNE
Recueil
original 1981
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MARYLÈNE
A l’ombre d’une vie - L’HEUREUX EVENEMENT
Oh toi, année
triste qui t’en va,
emporte dans
ton bagage là-bas
toutes ces
mauvaises gens
qui ne savent
que faire semblant.
Toi dont la vie
se termine,
emporte de
grâce, cette vermine.
Lorsque janvier
te au monde,
détruits tout
ce qui est immonde.
Apprend moi
tout ce qui est nouveau
car je
t’offrirai un beau cadeau
pour embellir
ton long mois d’août,
une fille sans
aucun doute.
Trace déjà ce
qui sera son destin,
aujourd’hui,
sans attendre demain.
Le temps restera
remettra pour rectifier
les détails qui
paraitront tristounets.
Prépare-lui une
vie pleine de joie,
et père et mère
toujours unis,
qui sauront lui
démontrer
le théorème du
verbe aimer.
MARYLÈNE
Recueil
original 1981
A l’ombre d’une vie - MA SOURCE
Oh mon doux et tendre Amour,
Tu es pour moi
le petit jour,
Le soleil éblouissant
de ma vie,
Ma montagne, ma
source, ma prairie.
Lorsque ta douce main me parcoure,
Que tes
phalanges œuvrent à mon secours,
Tu mets en ébullition
mon sang
Tu fais vibrer
ma peau qui se détend.
Le son de ta voix en moi résonne,
Ne devient
jamais monotone.
Elle sait
parfaitement raviver mon ardeur
Et à en
éclater, fait gonfler mon cœur.
Tu me fais brûler de frénésie,
Et en moi
jaillit soudain la poésie.
Tes yeux me
bercent, me transpercent
D’une
interminable caresse.
Sur ma peau, tes baisers se gravent,
Comme
coquillage sur une épave.
Je n’ose
mesurer mon émoi
Lorsque je me
blottis contre toi.
MARYLÈNE
Recueil
original 1981
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Recueil
original 1981
La reproduction de cette œuvre est STRICTEMENT INTERDITE.
Tu réponds à un goût déjà bien lointain
et répands largement un fumet de festin
autour de ma bêtise profonde et souveraine.
A
l’ombre d’une vie - TROP MIEUX
POUR MOI
Tu étais si fier, grand, fort, doux et gentil
Que très
longtemps je n’osais guère te prier
De prendre et
conserver cette petite fille
Dans l’abîme profond
de l’immensité.
Peux-tu comprendre combien je t’aime
Et pourquoi
tant d’ardeur ? C’est mon sort !
Ta voix si
claire, trop sûre, tant sereine,
Mon cœur malade
et brisé, réchauffe encore.
Ton regard m’imprègne, vif et impétueux,
De part en part
mon corps transperce,
Lorsque sur la
douce quiétude de tes yeux
Tes paupières
lourdement se baissent.
Comme un enfant je joue de tes mains
Et mordille tes
lèvres humides de fièvre.
J’aurai bien
trop de peine et de chagrin
Si un jour
hélas je venais à te perdre.
Tu sais si bien
faire vibrer à éclater
Mes entrailles
de trop de plaisirs endolories,
Lorsque dans
tes bras fermes et trapus serrée,
Tu me berce,
câline, tendrement chéri.
Puis dénuée de forces, je tombe de fatigue
Après une belle
longue nuit d’amour,
Dans la clarté
naissante du petit jour
Où, bonne
surprise ! Je m’aperçois soudain
Que dans tes bras tu me blottis encore.
Je voudrais que
jamais ne vienne demain,
Ne plus voir
pointer l’aurore,
Que longtemps
dure le bonheur de l’amour.
MARYLÈNE
La reproduction de cette œuvre est STRICTEMENT INTERDITE.
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A l’ombre d’une vie - UN ENFANT DE TOI
Quand te décideras-tu enfin
À me faire un
bébé, menu, câlin ?
Le doux reflet
de ton image,
À la fois gai
et sauvage.
Un enfant que tu berceras
Parfois en
pensant à moi.
Un enfant avec
ton sourire,
Qui ne cesse de
m’éblouir.
Un enfant qui grandira
Dans l’amour
qu’on lui doit,
Qui fera
surtout le lien
Entre hier et
demain.
Une fillette aux grands yeux noirs
ou verts,
Et à la peau de
lumière,
Aux pommettes
rondes et roses,
Et dont les
paupières closes.
Sauront toujours nous émouvoir,
Lorsque nous
broierons du noir.
N’attends pas
trop longtemps,
Offres moi un
petit enfant.
MARYLÈNE
Recueil
original 1981
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A l’ombre
d’une vie – DEVIENS MERLIN
Chante-moi
donc une chanson
où alors écris-moi un doux poème.
Bâtis-moi une jolie maison
qui me parle comme tu m’aimes.
où alors écris-moi un doux poème.
Bâtis-moi une jolie maison
qui me parle comme tu m’aimes.
Avec un
grand jardin fleuri
aux mille couleurs et parfums
où nous passerons notre courte vie
soudés par le cœur et les mains.
aux mille couleurs et parfums
où nous passerons notre courte vie
soudés par le cœur et les mains.
Un gai
jardin où nos enfants
pétilleront de joie de vivre,
où ils grandiront, criant, jouant,
et s’épanouiront de bonheur ivres.
pétilleront de joie de vivre,
où ils grandiront, criant, jouant,
et s’épanouiront de bonheur ivres.
Dessine-moi
le moi Amour,
explique-moi le mot Caresse,
épelle-moi le mot Toujours
et couvre-moi de ta Tendresse.
explique-moi le mot Caresse,
épelle-moi le mot Toujours
et couvre-moi de ta Tendresse.
Dis-moi ce
qu’est un Baiser.
Redis-le moi très longtemps,
ainsi que le verbe Aimer,
ce jusqu’à l fin des temps.
Redis-le moi très longtemps,
ainsi que le verbe Aimer,
ce jusqu’à l fin des temps.
MARYLÈNE
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A l’ombre
d’une vie – L’ENIGME
Cette étincelle qui embrase demeure pour tous
un mystère
que chacun s’extasie à définir et narrer à sa manière.
Trop longtemps je m’efforce de maintenir clos mes yeux
afin d’incruster le chaud parcours de ta main
qui vient d’effaroucher l’ordre parfait de mes cheveux,
glisse le long de mon cou pour faire halte sur mon sein.
que chacun s’extasie à définir et narrer à sa manière.
Trop longtemps je m’efforce de maintenir clos mes yeux
afin d’incruster le chaud parcours de ta main
qui vient d’effaroucher l’ordre parfait de mes cheveux,
glisse le long de mon cou pour faire halte sur mon sein.
Tu m’agrippe
brusquement tel un précieux butin
et m’enveloppe si fort qu’à peine j’ose respirer.
J’imagine mon corps inerte être ton jouet, ton pantin,
mon esprit se brouille, foule un espace impalpable et léger.
Comme une brise, ton souffle effleure ma peau en délire.
Je m’abandonne sans pudeur aux œuvres de tes doigts.
et m’enveloppe si fort qu’à peine j’ose respirer.
J’imagine mon corps inerte être ton jouet, ton pantin,
mon esprit se brouille, foule un espace impalpable et léger.
Comme une brise, ton souffle effleure ma peau en délire.
Je m’abandonne sans pudeur aux œuvres de tes doigts.
Tes gestes trop
précis m’arrachent de longs soupirs.
La chaleur humide de tes lèvres me brûle ça et là.
Un cruel frisson me parcoures et rougis mes joues.
Mon sang cramoisi s’enflamme, je vibre de partout.
Ton baiser s’en vient mourir d’une douce agonie
à la source de ma prairie offerte à l’infini.
La chaleur humide de tes lèvres me brûle ça et là.
Un cruel frisson me parcoures et rougis mes joues.
Mon sang cramoisi s’enflamme, je vibre de partout.
Ton baiser s’en vient mourir d’une douce agonie
à la source de ma prairie offerte à l’infini.
Par des gestes
sûrs, tu me dévores tout ton saoul.
Ta langue trop curieuse cherche un trésor caché,
le trouve, le possède, je m’épanouis avec la houle,
au fond de ta gorge se répand la liqueur parfumée.
Tu goûtes avidement tandis que se tortille mon corps.
Je jouis, de plaisir me meurs, quel merveilleux sort.
Ta langue trop curieuse cherche un trésor caché,
le trouve, le possède, je m’épanouis avec la houle,
au fond de ta gorge se répand la liqueur parfumée.
Tu goûtes avidement tandis que se tortille mon corps.
Je jouis, de plaisir me meurs, quel merveilleux sort.
Au creux de mes
reins, le volcan s’est réveillé.
Ta caresse experte à souhait a su le réveiller.
Enfin, une feuille de rose épanouie sur un œillet,
mes entrailles réticentes se révoltent à satiété.
La joie, le comble d’un ultime acte désespéré et fou
qui laisse les membres inertes et mous.
Des corps entrelacés se confondent, plus de raison.
Des visages blêmes et laiteux, comblés de satisfaction.
Ta caresse experte à souhait a su le réveiller.
Enfin, une feuille de rose épanouie sur un œillet,
mes entrailles réticentes se révoltent à satiété.
La joie, le comble d’un ultime acte désespéré et fou
qui laisse les membres inertes et mous.
Des corps entrelacés se confondent, plus de raison.
Des visages blêmes et laiteux, comblés de satisfaction.
MARYLÈNE
Recueil
Original 1983
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A l’ombre
d’une vie – LA POÉSIE DÉLIRE
Lorsque mon cœur parle, tout un chacun demeure de glace.
Lorsque mon cœur se tait, se lasse,
c’est mon âme qui soudain exprime
toute la profondeur de sa déprime.
Lorsqu’à sont tour mon âme n’a plus rien à dire,
c’est tout entier que mon corps délire.
Lorsque mon cœur se tait, se lasse,
c’est mon âme qui soudain exprime
toute la profondeur de sa déprime.
Lorsqu’à sont tour mon âme n’a plus rien à dire,
c’est tout entier que mon corps délire.
Lorsque tu parles oh mon corps,
tout s’embrase alentour.
Dis-le jusqu’à la mort
ton poème mon troubadour.
Mon être s’enflamme tout entier
et à l’infini clame sa liberté.
tout s’embrase alentour.
Dis-le jusqu’à la mort
ton poème mon troubadour.
Mon être s’enflamme tout entier
et à l’infini clame sa liberté.
Écoutez mon corps fou qui délire.
Écoutez mon cœur malade qui expire
sa joie et son émoi,
son amour sans détours,
sa haine et sa peine
sa détresse et sa tendresse.
Écoutez mon cœur malade qui expire
sa joie et son émoi,
son amour sans détours,
sa haine et sa peine
sa détresse et sa tendresse.
Toi qui lis et mes maux et mes phrases,
qu’en ce jour avec toi je partage,
regarde bien entre les lignes
cherche l’infiniment petit signe.
Car là se cache la vérité,
dans son immense grandeur et sa folle fierté.
qu’en ce jour avec toi je partage,
regarde bien entre les lignes
cherche l’infiniment petit signe.
Car là se cache la vérité,
dans son immense grandeur et sa folle fierté.
MARYLÈNE
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A l’ombre
d’une vie – LE CHATIMENT
Enfant du divorce, ton âme ensevelie
est arrachée palpitante par ce profane qui te trahi.
Tu n’appartiens à personne sur cette terre impure
en expiation de ses infâmes et jalouses pourritures.
Ton long soupir chargé d’une frêle tristesse,
tel un animal vaincu hurle sa détresse.
est arrachée palpitante par ce profane qui te trahi.
Tu n’appartiens à personne sur cette terre impure
en expiation de ses infâmes et jalouses pourritures.
Ton long soupir chargé d’une frêle tristesse,
tel un animal vaincu hurle sa détresse.
Ton œil pâle et
muet caresse les regards,
se résigne à s’éteindre sans un geste de désespoir.
Tu souffres ton supplice d’une innocente ferveur.
A l’injustice qui t’afflige se mêlent mes sombres pleurs.
Tu demeures l’éternel, l’inconsolable martyre
de deux être qui se haïssent, se déchirent.
se résigne à s’éteindre sans un geste de désespoir.
Tu souffres ton supplice d’une innocente ferveur.
A l’injustice qui t’afflige se mêlent mes sombres pleurs.
Tu demeures l’éternel, l’inconsolable martyre
de deux être qui se haïssent, se déchirent.
Que l’indulgence
enveloppe de son écho fiévreux,
ton infernal destin docile et miséreux.
Ton ouï guettait furtivement la porte entr’ouverte.
Une froide angoisse pénétrait ton âme offerte.
Pauvre petit être, instrument des misérables
qui se jettent au visage leurs regrets minables.
ton infernal destin docile et miséreux.
Ton ouï guettait furtivement la porte entr’ouverte.
Une froide angoisse pénétrait ton âme offerte.
Pauvre petit être, instrument des misérables
qui se jettent au visage leurs regrets minables.
Avec soin il farde
la lame rougie qui te transperce
tandis que ton regard avide paisiblement le berce.
Il t’étrique dans sa laide joie malveillante.
Ton châtiment te mord, t’embrasse, te confond,
Dans le douloureux secret où hélas je me morfonds.
tandis que ton regard avide paisiblement le berce.
Il t’étrique dans sa laide joie malveillante.
Ton châtiment te mord, t’embrasse, te confond,
Dans le douloureux secret où hélas je me morfonds.
Recueil Original 1984
A l’ombre
d’une vie – MA MÈRE
Toi qui pour
m’avoir enfantée
me demande un salaire,
Peux-tu être ma mère ?
Ton cœur est un rocher.
me demande un salaire,
Peux-tu être ma mère ?
Ton cœur est un rocher.
J’ai mendié des
caresses
que tu m’as refusées.
Ne sais-tu point aimer ?
Ignores-tu la tendresse ?
que tu m’as refusées.
Ne sais-tu point aimer ?
Ignores-tu la tendresse ?
Je t’ai dis bien
souvent,
lorsque j’étais enfant,
que tu es la plus belle.
lorsque j’étais enfant,
que tu es la plus belle.
Et c’est ‘âme
meurtrie
de voir ton front aigri
que j’implore le ciel.
de voir ton front aigri
que j’implore le ciel.
MARYLÈNE
A l’ombre
d’une vie – MA RICHESSE
Ma richesse c’est
le désir constant qui plane tel un arôme,
c’est l’émoi de l’ivresse dont tu me fais aumône,
c’est mon ventre incendié par de secrètes chaleurs,
mon œil voilé et mes sens révulsés par d’hostiles impudeurs.
c’est l’émoi de l’ivresse dont tu me fais aumône,
c’est mon ventre incendié par de secrètes chaleurs,
mon œil voilé et mes sens révulsés par d’hostiles impudeurs.
Ma richesse
éternelle est ma fleur ravagée et noyée
par la violence de chaque ras de marrée
et la tourmente infernale que soudain tu provoques
de ton regard illuminé, tes spasmes et ton air baroque.
par la violence de chaque ras de marrée
et la tourmente infernale que soudain tu provoques
de ton regard illuminé, tes spasmes et ton air baroque.
Ma richesse c’est
on corps à l’agonie
qui redemande sans cesse ces départs vers l’oubli
et se soulage volontiers par chaque nouveau voyage.
qui redemande sans cesse ces départs vers l’oubli
et se soulage volontiers par chaque nouveau voyage.
Ma richesse est mes
désirs et mes plaisirs,
mes pensées obscènes que d’heureux fous admirent
et que les gens pudiques lient d’épais cordages.
mes pensées obscènes que d’heureux fous admirent
et que les gens pudiques lient d’épais cordages.
MARYLÈNE
Recueil Original 1984
A l’ombre d’une vie - PRÉFACE
Tu dois savoir avant de te plonger
dans cette lecture,
Que ceci est le
linceul qui a su absorber le flot de mon désespoir.
Tu dois savoir
que celle qui a imaginé ces vers parfois durs
N’est plus un
être à part entière et comme d’un dévidoir
S’est déroulé
le fil de son bonheur pour se ranger impunément
Au fond d’un
dossier dans la froideur d’un palais de justice.
Le sourire que mon visage arbore
machinalement
N’est que le
masque sordide emprunté au mensonge et au vice.
Je ne suis plus
capable que d’un amour froid et superficiel,
Je ne me
souviens plus de cette communion totale.
De l’harmonie
entre ciel et terre ainsi que de l’animal,
Car l’homme
mesquin et perfectionniste est de tous le plus cruel.
Lorsque tu me liras, tu me jugeras
sans nul doute.
Je suis bien
une écorchée vive et tu n’auras pas vraiment tort.
Sans regret ni
complaisance, j’ai souvent côtoyé la
mort.
Passion et
haine furent mes compagnons de route.
J’ai frôlé les
limites d’une inéluctable folie.
J’ai souvent
dépassé les limites brûlantes de la vie.
Cette plaie béante qui déchire et
fait déborder mon cœur
Ne saura jamais
cicatriser, jamais, oh grand jamais.
Elle est le
souvenir terrible d’une gageure.
D’autant qu’à
l’entretenir ainsi boursouflée, je me plais.
Au profond de mers de mes yeux,
comme d’une gargouille,
S’écoule l’eau
tiède et salée et mon regard se brouille.
Chaque fois que
je permets à l‘homme de trahir mon secret,
Celui qui sans
demi mesure me torture dans l’ombre des années.
MARYLÈNE
Recueil original 1982
A l’ombre
d’une vie – PROUESSE D’AUTOMNE
La verdeur de tes
cinquante années sonnantes
ne craint pas de sa haute et noble posture
la jeunesse et a fraîcheur désarmantes
la vile nonchalance et la désinvolture.
ne craint pas de sa haute et noble posture
la jeunesse et a fraîcheur désarmantes
la vile nonchalance et la désinvolture.
La blancheur de tes
tempes provocantes
lascivement se frotte à mon curieux regard
éveille une flamme de désir flamboyante
au fond de mon cœur encore ignare.
lascivement se frotte à mon curieux regard
éveille une flamme de désir flamboyante
au fond de mon cœur encore ignare.
Tu réponds à un goût déjà bien lointain
et répands largement un fumet de festin
autour de ma bêtise profonde et souveraine.
Tu intrigues sans
répit mon âme trop docile
de ton regard silencieusement subtile.
Tu attises à la fois mon amour et ma haine.
de ton regard silencieusement subtile.
Tu attises à la fois mon amour et ma haine.
MARYLÈNE
Recueil Original 1983
A l’ombre
d’une vie – TOI QUI CHASSE
Comme ce
doux rêve que le vent chasse,
qui vers l’horizon s’envole puis s’enfuit,
admire l’agile gazelle qui se prélasse
et de grâce, fais-lui don de sa vie.
qui vers l’horizon s’envole puis s’enfuit,
admire l’agile gazelle qui se prélasse
et de grâce, fais-lui don de sa vie.
Si
toutefois la folle envie te prend
et qu’à tes pieds se pose son destin,
laisse-lui encore un bref moment
afin de brouter son dernier brin.
et qu’à tes pieds se pose son destin,
laisse-lui encore un bref moment
afin de brouter son dernier brin.
Si elle
est belle et pleine de grâce,
comme l’étoile qui luit la nuit,
elle possèdera alors tant d’audace
qu’elle t’observera sans bruit.
comme l’étoile qui luit la nuit,
elle possèdera alors tant d’audace
qu’elle t’observera sans bruit.
Si loin
dans le bois tu l’entends,
ne te fais surtout nul souci,
car elle cherche la mort qui l’attend
cachée dans le canon de ton fusil.
ne te fais surtout nul souci,
car elle cherche la mort qui l’attend
cachée dans le canon de ton fusil.
Si soudain
elle te parait lasse,
lorsqu’avec lenteur pointe le matin,
que son œil clair et franc t’agace,
c’est que sa vie est dans tes mains.
lorsqu’avec lenteur pointe le matin,
que son œil clair et franc t’agace,
c’est que sa vie est dans tes mains.
Alors
avant d’enfin l’achever,
songe un ultime instant,
à celle qui est ta bien-aimée
et qui saura le rester longtemps.
songe un ultime instant,
à celle qui est ta bien-aimée
et qui saura le rester longtemps.
MARYLÈNE
Recueil Original 1983
A l'ombre d'une vie - CLARA
C’était hier, un doux ange a vu le jour,
un ange d’amour à la frimousse de velours.
Clara, de ton sourire jaillit le charme,
la plus aiguisée de tes nombreuses armes.
Ton petit corps en éveil soudain s’épanouit,
donne naissance à une impétueuse gazelle.
Petite fille, tu étais douce et si belle,
te voilà devenir de toutes la plus jolie.
Dans la profondeur de ton perçant regard
se mire l’oiseau, se baigne l’hirondelle.
Si vifs et espiègles, de braise tes grands yeux
te racontent l’histoire dans ton innocent sommeil ;
Celle d’une mamy qui se morfond de toi
lorsque la distance nous éloigne encore.
Lorsque la vie sans pitié fait hélas sa loi.
L’histoire sans fin d’une mamy qui t’adore.
un ange d’amour à la frimousse de velours.
Clara, de ton sourire jaillit le charme,
la plus aiguisée de tes nombreuses armes.
Ton petit corps en éveil soudain s’épanouit,
donne naissance à une impétueuse gazelle.
Petite fille, tu étais douce et si belle,
te voilà devenir de toutes la plus jolie.
Dans la profondeur de ton perçant regard
se mire l’oiseau, se baigne l’hirondelle.
Si vifs et espiègles, de braise tes grands yeux
te racontent l’histoire dans ton innocent sommeil ;
Celle d’une mamy qui se morfond de toi
lorsque la distance nous éloigne encore.
Lorsque la vie sans pitié fait hélas sa loi.
L’histoire sans fin d’une mamy qui t’adore.
MARYLÈNE
Recueil Original août 2011
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